Au moment du passage en retraite, le niveau de ressources baisse. Pour pouvoir profiter de toutes ces années, sans renoncer aux les projets que l’on souhaite mettre en place, il peut sembler judicieux d’ouvrir un PER. Pourquoi et pour quelle fiscalité ?
Pourquoi contracter un Plan d’Epargne Retraite (PER) ?
Après avoir reçu un salaire pendant toutes les années où l’on est considéré comme actif, les ressources, quand vient l’heure de prendre sa retraite, baissent quelquefois de façon importante, en fonction de son salaire initial.
Si vous avez mûri plein de projets et comptez bien vivre confortablement, ouvrez un plan épargne retraite. Il s’agit d’un dispositif d’épargne qui s’envisage sur le long terme que l’on peut ouvrir quand on le souhaite. Le but est bien entendu, de compléter la pension de retraite obligatoire que vous allez toucher quand vous serez retraité.
Le PER ayant remplacé d’autres dispositifs plus anciens, il est tout à fait possible de faire basculer les sommes sur le nouveau PER, pour plus de commodités. Cette épargne peut faire l’objet d’une démarche personnelle ou être initiée par un employeur.
Dans le cas d’un PER individuel, on peut déterminer avec son conseiller si les sommes à verser sont régulières et d’un montant donné ou l’alimenter un peu comme on le souhaite, en fonction de ses possibilités le plus souvent.
Au moment de la retraite, selon le choix qui a été fait lors de la contraction du contrat, on peut obtenir la totalité de la somme épargnée (capital) ou se voir verser une rente viagère (jusqu’au décès) ou un mix des deux, quelquefois.
Fiscalité des plans d’épargne retraite cette année : comment ça marche ?
Si le dispositif PER est très intéressant pour profiter pleinement de sa retraite, il ne faut pas le considérer comme une épargne de précaution dans laquelle on peut retirer de l’argent au besoin, sous peine que la fiscalité soit moins intéressante.
La personne qui souscrit un PER peut décider (mais ce n’est pas une obligation) que les versements effectués sur ce contrat sont déductibles de ses impôts sur le revenu (en respectant les plafonds qui dépendent de la situation de chacun, soit 10% des revenus professionnels nets de cotisations sociales et de frais professionnels, cette déduction ne pouvant excéder 32 909 euros ou 4114 euros en cas de montant plus élevé).
Que se passe-t-il quand elle ne souhaite pas de cette déduction d’impôt pendant toute la durée de vie de son PER ? Elle aura un avantage fiscal au moment de la sortie du PER. Cet avantage change en fonction du choix fait de bénéficier de l’argent sous forme de capital ou de rente mensuelle.
Dans le cas d’une rente, elle est taxée à l’impôt sur le revenu avec un abattement jusqu’à 10%, mais aussi aux prélèvements sociaux (17%) avec un abattement qui oscille selon l’âge entre 30 et 70%.
Dans le cas d’un retrait en capital, si la somme est soumise au barème de l’impôt sur le revenu, il n’y a pas de prélèvements sociaux. La valeur du contrat est soumise au PFU de 30%.