Quand un proche décède, outre le chagrin que chacun gère à sa façon, il faut s’occuper de ses obsèques. Un moment difficile qui rend d’autant plus tangible le départ de la personne que l’on aime et qui génère un certain coût. Mais justement, cela coûte combien, un décès ?
Quel est le prix à payer lors d’un décès ?
Prévenir la famille et les amis, faire le choix d’une plaque funéraire : dans la tête des personnes confrontées à un décès, surtout si celui-ci survient brutalement, les questions se bousculent. Comment être sûrs de faire bien et comment gérer le coût de toutes ces démarches.
Il faut déjà regarder si la personne qui vient de décéder avait pris des dispositions pour son enterrement. Parfois, les proches, à part l’organisation, n’ont rien à débourser. Les sommes mises de côté pendant quelques années suffisent pour faire face à toutes les dépenses.
Quand ce n’est pas le cas, il s’agit d’honorer la mémoire du disparu en faisant les bons choix. Il faut savoir que le coût d’un décès se décompose en plusieurs postes.
En premier lieu, l’enterrement lui-même, dont le prix varie en fonction des endroits de France. Il est plus cher de faire enterrer un proche près de Paris que partout ailleurs en France Métropolitaine. Une différence de quelques milliers d’euros quand même.
Quand on ne souhaite pas enterrer quelqu’un mais que l’on opte pour la crémation, cela coûte moins cher, mais cela peut ne pas correspondre aux souhaits qu’a pu exprimer le disparu, quand il était en vie.
Si certaines lois permettent aux proches de ne pas dépenser trop alors qu’elles sont en pleine période de désarroi et plus forcément en état de faire les choix les plus rationnels notamment en ce qui concerne le cercueil et la stèle, tous sont conscients que la plaque funéraire est l’élément qui sera le plus visible quand les personnes viendront se recueillir sur la tombe. Il est donc important de faire le bon choix.
Mort d’un proche : combien cela va coûter ?
Le choix d’une plaque funéraire doit se faire en fonction de plusieurs critères. La matière : celle-ci doit pouvoir résister longtemps aux intempéries car les cimetières sont soumis à tous les aléas climatiques. Beaucoup de matériaux, surtout si la plaque est bien épaisse, répondent déjà à ce premier impératif.
Photo du défunt ou pas ? Pour certains, la question ne se pose pas. Ils veulent avoir en face d’eux le visage du disparu pour évoquer son souvenir plus facilement quand ils se rendront au cimetière. Pour d’autres, c’est le contraire : le voir leur causerait trop de chagrin. Mais on peut remplacer la photo par un dessin, une phrase, un symbole que l’on associe à la personne qui vient de nous quitter et qui la représente à nos yeux.
La forme : on pense souvent que la plaque funéraire doit être austère, mais elle doit représenter la personne défunte. On peut donc choisir un traditionnel rectangle ou se tourner vers des formes plus atypiques comme le cœur (pour marquer pour toujours ses sentiments envers elle), en forme d’étoile ou de nuage qui symbolisent l’idée de l’éternité et d’une vie après la mort.
Enfin, parce que la cérémonie n’a lieu que quelques jours après le décès, il est important que tous les éléments choisis soient rapidement livrés, que ce soit la plaque funéraire, le cercueil, les fleurs et les couronnes, ou encore le fait de faire déposer dans les boites aux lettres la feuille de décès, pour que les personnes qui le souhaitent puissent assister à la veillée ou encore à l’enterrement à la date prévue. Le coût d’un enterrement peut donc avoir une fourchette très large qui tourne autour des 5000 euros mais peut aussi dépasser les 10 000 euros.