Impossible de nier que le monde du travail est en train de changer et les salariés sont de plus en plus nombreux à trouver leur emploi dépourvu de sens. De quoi leur donner envie de se mettre à leur compte en tant que freelance.
Pourtant, entre l’envie et la possibilité, il y a parfois un monde et il vaut mieux se préparer pour mettre toutes les chances de son côté.
Quelles sont les étapes pour devenir freelance ?
Il ne suffit pas de s’immatriculer pour devenir freelance et il est indispensable de réfléchir en amont sur son projet, en s’aidant des quelques étapes qui suivent.
L’étude de marché :
Elle vise à savoir s’il y a une clientèle potentielle pour ce type d’activité. Même si on travaille depuis chez soi, avec son ordinateur et que l’on peut trouver des clients partout dans le monde, il faut parfois se constituer un réseau. Pour cela, demander, via des mails, par exemple si telle ou telle structure serait intéressée par la ou les prestations permet de savoir si l’on peut espérer gagner sa vie.
La recherche du tarif :
C’est une question épineuse, car tout le monde espère bien entendu non seulement être en mesure de payer ses charges personnelles, mais aussi profiter de l’argent qu’il gagne.
Il est possible de trouver sur internet des fourchettes de prix pour les prestations que l’on envisage de proposer. La difficulté réside en le fait de ne pas demander trop (surtout si on démarre) pour ne pas décourager le client, sans brader non plus son travail.
Freelance : tout savoir pour réussir
Après ces deux étapes, il y en a quelques-unes qui peuvent être faites seul, ou en bénéficiant de l’aide de structures d’accompagnement à la création d’entreprise.
Faire un business plan :
Le business plan permet d’avoir une vision élargie de l’argent qui va entrer et sortir de la structure, pour établir si elle est rentable.
Il n’est pas toujours facile de le déterminer seul, mais ce document est toujours demandé si l’on a besoin d’un prêt professionnel de la banque, au démarrage
Estimer le montant des charges sociales :
Quel que soit le statut choisi, un entrepreneur doit toujours s’acquitter de charges sociales, qui ne sont pas à confondre avec les charges patronales (les charges qu’il paiera pour l’embauche de ses futurs salariés si l’entreprise vient à se développer.
Même un micro entrepreneur (ex autoentrepreneur) paie tous les mois ou trimestres des charges sociales dont le montant varie en fonction de l’activité (commerciale, libérale…) et du chiffre d’affaires réalisé.
Certaines aides financières dont l’ACCRE permet d’en être exonéré pendant une période donnée, mais elle n’est pas versée automatiquement et doit être demandée, sous couvert de répondre à certains critères.
Quel est le meilleur statut juridique ?
Enfin, avant de créer, il faut se demander quel est le meilleur statut juridique. Le statut de micro entreprise permet par exemple de devenir indépendant, en plus d’un emploi salarié (sauf si le contrat de travail l’interdit), ce qui peut être rassurant quand on hésite à abandonner un salaire, pour se lancer.
Le choix du statut est une étape importante et peut nécessiter l’avis d’une personne extérieure (structure d’accompagnement, expert-comptable…), pour comprendre les implications possibles dans la vie privée.