Facebook a-t-il vraiment chuté cet été ?

6 septembre 2018

Accueil » Entreprise » Facebook a-t-il vraiment chuté cet été ?
Sommaire de l'article

À la fin du mois de juillet 2018, la majorité des médias du monde entier ont annoncé la chute vertigineuse des actions du célèbre réseau social. Selon la source France Info, le titre aurait chuté de 19 % en une seule journée. Les analystes poussent des cris d’orfraie, mais l’entreprise a-t-elle tant perdu ? On se demande si le déclin de Facebook est vraiment inéluctable.

Ce n’est pas la première fois que l’action chute

Bien que la perte de la valeur du titre soit assez vertigineuse, ce n’est pas la première fois de Facebook perd en bourse. En effet, on estime la perte à près de 120 milliards d’euros soit près du quart de la valeur totale de la capitalisation boursière. Néanmoins, rappelons que l’action avait démarré à 38 dollars en 2012 et qu’elle ne valait plus que 19 dollars. Aujourd’hui, la chute est importante, mais il faut rappeler qu’elle se fait depuis sa valeur la plus haute jamais enregistrée depuis ces cinq dernières années, à savoir 217,50 dollars le titre. Aujourd’hui, selon les résultats de la bourse du jour, elle vaut 171 dollars. Comparativement, on se situe dans les valeurs les plus hautes réalisées en 2017. 

Facebook a d’autres ressources

C’est amusant le nombre de personnes qui ont réagi après l’annonce du scandale de l’affaire Cambridge Analytica, certains d’entre eux ont décidé de se retirer de Facebook pour investir d’autres réseaux comme Instagram. Or ce dernier, tout comme WhatsApp a été racheté par Facebook. Cela signifie que ce que le groupe a perdu d’un côté, il tend à le récupérer de l’autre.

Trois de spéculations ?

La cause de cette chute impressionnante est attribuée à l’annonce des mauvais résultats, qui en réalité n’était pas une baisse de chiffre d’affaires, mais un résultat en deçà de ce qu’avaient annoncé les analystes. Bien que Facebook ait réussi à tenir le cap malgré les scandales liés aux problèmes de gestion des informations et les problèmes de fausses nouvelles, il semblerait que ce soit véritablement les spéculateurs qui mettent l’entreprise en danger.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Résoudre : *
29 + 13 =