Les bouchers peuvent profiter de mains d’oeuvre tout en faisant des économies

12 avril 2018

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Les jeunes ont beaucoup de difficultés à trouver la bonne orientation, qui les guidera vers un métier passionnant par la suite. Heureusement, aujourd'hui, les métiers de l'alimentation interpellent bon nombre d'étudiants car dans ce domaine, il est possible de se former en alternance. Par ailleurs, si les jeunes s'intéressent de plus en plus à cette voie alliant école et travail, les employeurs ne sont pas en reste. En effet, ces derniers, eux aussi, peuvent bénéficier de nombreux avantages financiers en embauchant un jeune en contrat d'alternance.

Une embauche appréciable pour les entreprises

Effectivement, en formant un futur collaborateur au métier de boucher, par exemple, l'employeur le fait entrer directement dans la culture de sa boucherie, et cela qu'elle soit traditionnelle ou se trouvant dans une grande surface ou encore dans un abattoir. Le jeune est un élément dynamisant pour l'entreprise, car il pourra apporter un oeil nouveau sur la profession mais aussi sur l'entreprise. 

Qu'il s'agisse d'un contrat d'apprentissage ou d'un contrat de professionnalisation, les employeurs peuvent recruter un jeune poursuivant ses études en Bac Pro Boucher-Charcutier-Traiteur, en CAP ou autres encore à l'EMA en Bretagne et en Loire Atlantique. L'étudiant suivra sa formation en entreprise en vue d'obtenir une qualification professionnelle le faisant bénéficier d'un diplôme, et en école, pour profiter d'une formation théorique

Des exonérations faisant bénéficier l'employeur de véritables économies

L'employeur pourra profiter d'exonérations de cotisations et de contributions sociales patronales et salariales, s'il embauche un étudiant effectuant un contrat d'apprentissage. En effet, le salaire de l'apprenti n'est pas assujetti à la CSG ni à la CRDS, ce qui amène certaines économies à ne pas négliger. De plus, les cotisations patronales et salariales concernant l'assurance maladie sont exonérées en totalité, ainsi que les cotisations salariales d'assurance chômage. A contrario, les cotisations fixées pour les accidents du travail et aux maladies professionnelles, doivent être réglées. 

Pour un jeune effectuant un contrat de professionnalisation, l'employeur sera exonéré de certaines charges et pourra bénéficier d'une aide financière plus qu'appréciable. Tout comme pour le contrat d'apprentissage, l'entreprise embauchant un jeune en contrat de professionnalisation pourra bénéficier d'une exonération des cotisations patronales d'assurances sociales, comprenant maternité, invalidité, vieillesse-décès, assurance maladie. Il pourra également être exonéré de cotisations d'allocations familiales si son salarié a 45 ans et plus. 

Toute entreprise embauchant en contrat de professionnalisation, un demandeur d'emploi de 45 ans ou plus, pourra obtenir une aide de 2000 €, ce qui est à prendre en compte également. Ces différentes exonérations et aides financières sont de sérieux coups de pouce pour bénéficier d'une main d'oeuvre à moindre coût, et offrir à une personne, une véritable place dans le monde du travail

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