Prêts à la consommation : les tendances de l’été 2021

26 août 2021

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L’économie capitaliste moderne des pays riche est largement fondée sur la notion de crédits, laquelle permet entre autres de créer de la masse monétaire. Les emprunts font souvent partie de la vie des entreprises qui peuvent ainsi investir, et presque tout autant de celle des particuliers. Associés à des événements plus ou moins importants de leur vie, les Français recourent volontiers à différentes sortes de prêts. Les plus « sérieux » sont les emprunts immobiliers ou auto, mais les plus courants, de ceux que l’on souscrit généralement à plusieurs reprises au cours de son existence, restent les prêts à la consommation non affectés. À quoi servent-ils en cette seconde moitié 2021 ? Et quelle est la tendance observable quant à leurs taux ? C’est ce que nous allons scruter dès maintenant.

L’impact de la Covid-19 sur les produits achetés à l’aide de prêts à la consommation

On est en droit de supposer que la Covid-19 – ou, plutôt, sa gestion par les pouvoirs publics – aura eu et a un impact sur la consommation d’une part et sur la typologie des biens ou services consommés d’autre part.

La consommation s’est largement contractée à partir du premier confinement au printemps 2020 : -11 % pour la consommation des ménages au deuxième trimestre 2020 d’après l’Insee, faisant suite à un -5,8 % au premier trimestre – la prudence y était déjà de mise !

De fait, les Français se sont concentrés sur l’achat de biens essentiels et prioritaires, épargnant le reste de leur argent, d’où une hausse des dépôts bancaires.

Depuis, la consommation a peu à peu repris des couleurs, mais pas pour longtemps, avec même de nouveaux décrochages : -1,1 % en mars 2021 (toujours d’après l’Insee, comme nos autres chiffres), -8,3 % en avril 2021.

Heureusement, l’arrivée des beaux jours a provoqué un regain de la consommation des ménages : +10,4 % en mai 2021, puis un plus timide +0,3 % en juin. Les conjectures annonçaient une continuité favorable tout au long de l’été, mais c’était sans compter l’instauration d’un passeport sanitaire intérieur qui devrait rebattre les cartes et dissuader de nombreux Français de consommer. La question n’est même pas d’être vacciné ou non, car des vaccinés parfaitement à jour peuvent ne pas apprécier devoir « montrer patte blanche » : la très faible fréquentation de festivals et événements en des zones fortement vaccinées en atteste.

Et quid des prêts à la consommation ?

L’univers du crédit à la consommation, comme on peut en trouver aux meilleurs taux sur le portail pret-a-la-consommation.com, est-il épargné par la situation ?

En théorie, il devrait largement en pâtir, pour deux grandes raisons : 1° les Français consomment moins et ont donc logiquement besoin de moins de financements extraordinaires ; 2° les ménages ont consolidé leur épargne depuis début 2020, de sorte qu’ils devraient pouvoir plus facilement s’auto-financer.

Cependant, le fait est que les particuliers français préfèrent sanctuariser leur épargne et, dans bien des cas, même s’ils ont les fonds nécessaires, ils passent par un prêt à la consommation pour acheter un équipement spécifique, faire des travaux, etc. Cela est encore encouragé par les placements « bloqués », souvent plus attractifs que les livrets ne rémunérant pas vraiment (intérêts inférieurs à l’inflation monétaire).

Les soubresauts de la consommation sont quant à eux plus sérieux. Les crédits conso pour payer des voyages ne sont évidemment pas légion en cet été 2021, pour ne prendre qu’un exemple emblématique. Cela explique les taux bas pratiqués par les établissements financiers : en soi, c’est le moment d’en profiter, car ils pourraient remonter en cas de reprise économique.

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