Frais de notaire : de combien parle-t-on ?

8 février 2022

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Quand on veut devenir propriétaire, les données chiffrées se bousculent : montant du bien, taux d’intérêt pratiqué par la banque, frais de dossier… Il ne faut pourtant pas oublier une autre somme : celle des frais de notaire, même si l’appellation comme nous allons le voir est impropre. Comment savoir ce que l’on va payer ?

Comment évaluer le montant de ses frais de notaire ?

Avant toute chose, ce qui peut orienter un futur propriétaire dans son choix, on ne paie pas la même somme si l’on achète dans l’ancien que dans le neuf.

Il courant de payer jusqu’à 8% dans l’ancien, alors que cela ne dépasse pas 3% dans le neuf. Quand on hésite entre deux biens très différents, calculer ses frais avec e-immobilier peut permettre de visualiser plus clairement la somme qu’il faudrait payer, pour devenir propriétaire de cette maison individuelle neuve ou de cet appartement plus ancien, avec le cachet de ses parquets et moulures au plafond.

Les frais de notaire s’ajoutent au prix du bien. Il est pourtant facile de faire des économies en trouvant sa future habitation sur les sites d’annonces notariales et pas en agences immobilières, ce qui sous-tendrait un coût supplémentaire.

Une fois que l’on a estimé ses frais de notaire, mieux vaut ensuite se demander si les cotisations d’assurance emprunteur (qui sont maintenant incluses dans le calcul de l’endettement) rendent le projet réalisable.

De quoi sont composés ce que l’on appelle les frais de notaire ?

On peut s’insurger sur le prix de représentent les frais de notaire dans un achat immobilier. Dans l’inconscient collectif, un notaire n’est là que pour rendre concrète la transaction entre un vendeur et un acquéreur. C’est la signature du document notarié qui rend légitime ce transfert de propriété.

Pourtant, la rémunération du notaire, ce que l’on appelle ses émoluments, est en fait relativement faible. Au-dessus de 60 000 euros, un notaire percevra sur l’ensemble des frais un pourcentage de 0.799%. Il faut rajouter des émoluments pour les formalités qu’il va accomplir dans le but de rédiger l’acte qui sont en général de 800 euros.

On devrait en effet plus parler de frais d’acquisition qui comprennent des droits de mutation qui vont directement au fisc (et donc à l’Etat) et qui représentent entre 5.09 et 5.80% du montant du bien en fonction des départements.

Enfin il reste la contribution de sécurité immobilière, elle aussi due à l’Etat.

Pour donner une idée de ce que cela pourrait donner pour un bien estimé à 200 000 euros : dans le neuf, les frais de notaire ou frais d’acquisition s’élèveraient donc à 6 000 euros dans le neuf. Dans un bien plus ancien, ils seraient de 16 000 euros. Une somme dont il faut tenir compte.

Il est bon de noter que l’apport personnel, souvent demandé par les banques, sert essentiellement à couvrir certains frais inhérents à l’acquisition comme les frais de dossier, mais aussi ces fameux frais de notaire. Quand la somme épargnée est plus importante, elle commence à rembourser le prêt, ce qui explique pourquoi beaucoup d’établissements bancaires y tiennent.

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