Hospitalisation : combien ça coûte sans mutuelle ?

26 octobre 2025

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Même de courte durée, une hospitalisation coûte cher. En France, la Sécurité sociale prend en charge une grande partie des frais, mais jamais la totalité. Sous-estimé, le reste à payer peut peser lourdement dans un budget en cas de séjour prolongé. D’où la nécessité de choisir une bonne mutuelle santé.

 

Quels sont les coûts d’une hospitalisation ?

Lors d’une hospitalisation, il faut distinguer trois principaux postes de dépenses : l’opération, l’hébergement (frais de séjour) et les frais annexes. Même si en choisissant une mutuelle Apicil par exemple, le reste à charge du patient peut être fortement réduit, selon les garanties souscrites, il est important d’en prendre connaissance.

 

L’opération

Le coût d’une intervention dépend de l’établissement et de l’acte chirurgical. La Sécurité sociale rembourse dans la plupart des cas 70 ou 80 % du tarif conventionné. Sans mutuelle, le patient doit alors payer les 20 % restants, ainsi que les éventuels dépassements, qui sont fréquents dans les cliniques privées. La pose d’une prothèse de hanche peut représenter plusieurs milliers d’euros dans une clinique privée. Un pontage coronarien dépasse les 10 000 euros et atteint parfois les 20 000 euros.

 

L’hébergement

Lors d’un séjour, il faut prévoir les frais d’hébergement. Le montant est fixé par arrêté ministériel, à 20 euros par jour dans les établissements de santé publics ou privés conventionnés. Il n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie, mais peut être totalement pris en charge par votre complémentaire santé. Une exonération est toutefois possible sous conditions pour les femmes enceintes, les nourrissons, les personnes en situation de handicap ou les accidents professionnels. À noter que, selon l’établissement, certaines prestations de confort comme les repas accompagnants, le téléphone ou la télévision peuvent être facturées.

 

Les consultations, les analyses et les traitements

Au-delà de l’acte chirurgical et du séjour à l’hôpital, il faut tenir compte des soins annexes comme les analyses, l’imagerie médicale, les médicaments ou la rééducation. Un patient qui n’a pas de complémentaire santé doit ainsi payer la partie non prise en charge par la Sécurité sociale. En cas de pathologie grave, ces coûts peuvent rapidement s’élever à plusieurs centaines d’euros. Le coût d’une IRM oscille autour de 200-300 euros, avec une prise en charge de 70 % par la Sécurité sociale. Une séance de kinésithérapie est facturée entre 20 et 30 euros.

 

Quels sont les avantages d’une bonne mutuelle en cas d’hospitalisation ?

Bien choisie, une mutuelle réduit le reste à charge et améliore le confort en cas de séjour à l’hôpital.

 

Une réduction du reste à charge

L’objectif d’une complémentaire santé est de prendre en charge la partie non remboursée par la Sécurité sociale. En fonction du contrat, le patient peut n’avoir rien à avancer ni même à payer. Certaines mutuelles remboursent aussi les frais de transport (ambulance ou VSL) prescrits ou les dépenses indirectes, comme celles liées à la garde des enfants ou d’un animal de compagnie durant le séjour à l’hôpital. Une mutuelle évite ainsi de retarder une opération par peur d’un coût important.

 

La possibilité d’avoir une chambre individuelle

Le rôle d’une complémentaire santé est également d’améliorer le confort durant l’hospitalisation. Dès les contrats de milieu de gamme, il est possible d’avoir une chambre individuelle afin de garantir un environnement calme et de recevoir ses proches dans de meilleures conditions.

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