L’assurance auto est une option qui permet aux conducteurs de s’assurer facilement en cas de sinistres. Très souvent, le souscripteur doit signer un contrat et payer une prime pour profiter entièrement des avantages de son assurance. Dans certains cas, il est remarqué que certains conducteurs entretiennent mal leur véhicule et compliquent la tâche aux assureurs. Pour ce type de souscripteurs, les assurances ont prévu le malus qui n’est rien d’autre qu’une majoration qui s’applique sur la prime d’assurance. En cas de malus, quel est le tarif de l’assurance ?
Quel est le système de fonctionnement du malus ?
Avant d’aborder le tarif à payer pour son assurance en cas de malus, il est important de comprendre le fonctionnement de ce système. En réalité, le malus représente une surprime que le souscripteur paie à chaque fois qu’il cause des sinistres et endommage son véhicule. Au début de la souscription, l’assurance lui octroie un coefficient de 1. À chaque sinistre, ce coefficient sera majoré de 25 % (ou moins) en fonction de la gravité de la situation.
Pour calculer le tarif de l’assurance auto, la compagnie va donc tenir compte de ce pourcentage et déterminer la surprime afin de faire les estimations. Plus le conducteur est malussé, plus il devra payer cher son assurance auto. Pour une bonne estimation du tarif d’assurance, les compagnies tiennent aussi compte du niveau de responsabilité du conducteur dans l’incident.
Tarif d’assurance auto avec un malus : cas où le conducteur est responsable
Lorsque le conducteur est entièrement responsable dans un accident, une compagnie d’assurance auto comme Groupama lui applique un pourcentage de 25 % par sinistre. Autrement dit, le coefficient sera majoré de 25 % et alors multiplié par 1,25. Dans le cas où le conducteur paie une prime de 850 €, son nouveau tarif assurance auto (avec le malus) sera de 850 multiplié par 1,25 (coefficient de majoration pour cet accident) soit 1062,5 €. De même, si la prime initiale était de 400 €, le tarif serait de 500 € pour cet accident.
Tarif d’assurance auto avec un malus : cas où le conducteur est semi-responsable
Dans certaines circonstances, il peut arriver que le conducteur ne soit pas totalement responsable. En effet, l’accident peut être à la fois occasionné par lui et par un autre automobiliste. Soit, l’incident a eu lieu à cause d’une panne qui n’était pas de sa faute. Dans ce type de cas, la compagnie d’assurance n’applique plus 25 %, mais 12,5 % par sinistre soit 1,125. Avec une prime d’assurance de 850 €, le tarif sera fixé à 956,25 €. Par contre, s’il était de 400 €, le tarif de l’assurance serait de 450 € ;
Tarif d’assurance auto malus : tenir compte du code des assurances
Le code des assurances a fixé des limites de surprime que les compagnies d’assurance doivent respecter pour faire leurs estimations. Pour ce cas, le tarif va varier en fonction des fautes ou sinistres que commet le souscripteur. Par exemple, lorsque le conducteur est responsable d’un accident sous l’emprise d’alcool, il lui sera imposé un pourcentage de 150 %. Dans le cas où il fait un délit de fuite après l’accident, le pourcentage de 100 % lui sera appliqué.
Si le conducteur ne mentionne pas sur sa déclaration les accidents dans lesquels il est impliqué les 3 dernières années, il subit le même pourcentage soit 100 %. Lorsque le conducteur est responsable d’au moins 3 accidents lors des 3 dernières années, son pourcentage est fixé à 50 %. Pour les cas de suspension de permis de conduire, la limite de la surprime du conducteur sera de 100 % avec un temps de suspension au-delà de 6 mois et 200 % si le permis avait été annulé. Quoi qu’il en soit, s’il arrivait qu’un conducteur se retrouve dans tous les cas précédents, sachez que la surprime ne dépassera jamais le plafond de 400 %.